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Soutenance
Le 11 janvier 2021
Politiques et stratégies de communication à l’œuvre dans les territoires métropolitains
Sous la direction de Isabelle Pailliart
La thèse étudie la manière dont la montée en puissance des échelons métropolitains s’accompagne de stratégies et de politiques de communication. Les Métropoles, vouées à penser un développement structurant sur l’ensemble de leur territoire, mais maintenues sous un contrôle municipal, du fait de leur mode d’élection notamment, sont traversées par des mises en tension politiques et territoriales. Ainsi, les politiques de communication métropolitaines sont contraintes par un double impératif : la nécessité de concourir au façonnement idéel d’un nouvel espace d’action politique territoriale et de conforter les espaces politiques intermédiaires et électifs qui les constituent. Trois types de méthodologies ont été développés : des analyses de corpus constitués de publications municipales et métropolitaines ; des entretiens semi-directifs avec des élus, des techniciens, des journalistes et des acteurs du fait métropolitain, et des observations de terrain. Ces analyses mettent en évidence les stratégies de communication d’opposition développées vis-à-vis des échelons métropolitains parles échelons intermédiaires ainsi que les stratégies de contournement opérées parles politiques de communication métropolitaines. Qu’elles prennent la forme d’une technicisation de la gouvernance ou d’une minimisation du pouvoir politique, ces stratégies normalisent la capacité d’agir politique des Métropoles et neutralisent les oppositions qui les traversent. L’ensemble de ces éléments a pour conséquence une opacité des enjeux politiques métropolitains. Une tendance accompagnée parla difficile émergence d’espaces publics d’essence métropolitaine, due à une captation du débat public par l’échelon municipal. En conséquence, les Métropoles,dotées de compétences structurantes pour le territoire sont difficilement saisissables pour les citoyens, habitants et usagers. Un élément qui amène à en interroger le caractère démocratique.
Composition du jury :
- Valérie DEVILLARD, professeure, Université Paris 2 Panthéon-Assas (IFP)
- Isabelle GARCIN-MARROU, professeures, Sciences Po Lyon
- Benoit LAFON, professeur, Université Grenoble Alpes
- Bruno RAOUL, professeur, Université de Lille
- Loic BALLARINI, maitre de conférence, Université de Lorraine
La thèse étudie la manière dont la montée en puissance des échelons métropolitains s’accompagne de stratégies et de politiques de communication. Les Métropoles, vouées à penser un développement structurant sur l’ensemble de leur territoire, mais maintenues sous un contrôle municipal, du fait de leur mode d’élection notamment, sont traversées par des mises en tension politiques et territoriales. Ainsi, les politiques de communication métropolitaines sont contraintes par un double impératif : la nécessité de concourir au façonnement idéel d’un nouvel espace d’action politique territoriale et de conforter les espaces politiques intermédiaires et électifs qui les constituent. Trois types de méthodologies ont été développés : des analyses de corpus constitués de publications municipales et métropolitaines ; des entretiens semi-directifs avec des élus, des techniciens, des journalistes et des acteurs du fait métropolitain, et des observations de terrain. Ces analyses mettent en évidence les stratégies de communication d’opposition développées vis-à-vis des échelons métropolitains parles échelons intermédiaires ainsi que les stratégies de contournement opérées parles politiques de communication métropolitaines. Qu’elles prennent la forme d’une technicisation de la gouvernance ou d’une minimisation du pouvoir politique, ces stratégies normalisent la capacité d’agir politique des Métropoles et neutralisent les oppositions qui les traversent. L’ensemble de ces éléments a pour conséquence une opacité des enjeux politiques métropolitains. Une tendance accompagnée parla difficile émergence d’espaces publics d’essence métropolitaine, due à une captation du débat public par l’échelon municipal. En conséquence, les Métropoles,dotées de compétences structurantes pour le territoire sont difficilement saisissables pour les citoyens, habitants et usagers. Un élément qui amène à en interroger le caractère démocratique.
Composition du jury :
- Valérie DEVILLARD, professeure, Université Paris 2 Panthéon-Assas (IFP)
- Isabelle GARCIN-MARROU, professeures, Sciences Po Lyon
- Benoit LAFON, professeur, Université Grenoble Alpes
- Bruno RAOUL, professeur, Université de Lille
- Loic BALLARINI, maitre de conférence, Université de Lorraine
Date
Le 11 janvier 2021
Complément date
à 14h
Localisation
Complément lieu
en visioconférence
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